1. Ne pas parvenir à s’adapter au changement
Beaucoup d’entrepreneurs lancent un produit, une solution, un service qui répond à un besoin ou apporte une solution à un segment de leur marché. Et ils le font très bien… pendant un temps.
Mais les marchés changent. Les besoins des clients changent. Les solutions techniques changent. Ce changement est encore plus fréquent si vous travaillez dans le web ou les nouvelles technologies.
C’est là que la machine coince : les dirigeants de petites entreprises peinent à évoluer avec leur marché. Leur produit ou service, jadis si pertinent, s’éloigne progressivement du besoin des clients. L’entreprise est « larguée ».
Mon conseil : restez toujours à l’écoute de votre marché. Veille concurrentielle, veille technologique, sondages de vos prospects et clients doivent entrer dans vos tâches régulières.
Par ailleurs, soyez honnête avec vous-même. Veillez à ne pas vous attacher à un produit, une technologie ou une technique de marketing caduques, par peur du changement ou par crainte de vous remettre en question.
2. Sous-estimer l’importance de la culture d’entreprise
Beaucoup d’entrepreneurs pensent que créer un produit génial, qui résout un vrai problème, suffit pour réussir.
Pour une minorité – ceux qui peuvent fabriquer et distribuer leur produit ou service seul – c’est une réalité.
Mais pour tous les autres… Dès lors que vous devez embaucher pour vous développer, vous devez aussi consacrer du temps à définir une culture d’entreprise.
Mon conseil : si vous n’êtes pas convaincu de l’importance de la culture, lisez « L’entreprise du bonheur » de Tony Hsieh.
Le fondateur de Zappos, revendu pour un milliard de dollars (non ceci n’est pas une faute de frappe !) à Amazon, considère que la culture d’entreprise qu’il a créée est le premier facteur de succès de sa société.
3. Travailler trop, ne pas réfléchir assez
Il y une sorte de code d’honneur chez les entrepreneurs. L’une de ces règles tacites dit que le chef d’entreprise doit accumuler frénétiquement les heures de travail pour accomplir sa mission.
Soyons réaliste, ce n’est pas faux. Surtout durant les premières années d’activité, rien ne remplace le travail acharné pour développer son entreprise.
Néanmoins, les meilleures idées nous viennent quand nous ne sommes PAS en train de travailler. Ces idées salvatrices, ces « éclairs de génie », ces solutions tant espérées, apparaissent toujours pendant une période de pause. C’est lorsque l’on prend le temps pour le repos et la réflexion que la lucidité, la clairvoyance, la créativité viennent souffler leurs bons conseils à notre oreille.
Mon conseil : au lieu de vous focaliser sur le nombre d’heures que vous faites, comme si vous pointiez à l’usine, prenez du recul et laissez-vous le temps de réfléchir.
Consacrez un peu de temps chaque jour à la réflexion, à l’analyse. Et réservez-vous des périodes plus longues de repos au cours de l’année pour permettre à vos meilleures idées de remonter à la surface de votre conscience… au lieu de les noyer dans une frénésie d’activité.
4. Trop miser sur sa volonté et sa discipline
A son démarrage, une petite entreprise est presque toujours portée par la volonté sans faille de son ou ses dirigeants.
Tant que toutes les tâches sont gérables par cet individu ou cette équipe restreinte, l’entreprise continue de grandir.
Mais de manière inévitable, arrive un moment où le fondateur est dépassé par le flux d’activité.
Pour que votre entreprise atteigne son potentiel, elle devra donc reposer sur des process clairs, systématiques,… et – oui, vous vous en doutez – qui pourront être exécutés par d’autres.
Mon conseil : lorsque vous atteignez ce moment critique où votre volonté seule ne suffit plus à propulser votre entreprise vers l’avant, il est sérieusement temps de penser votre boîte en termes de process et d’équipe !
5. Etre uniquement en mode « défensif »
Lorsque qu’un entrepreneur lance sa société, il est plein d’une saine agressivité, il va de l’avant, innove, crée, tente…
Mais lorsque sa stratégie paie enfin, qu’il récolte le fruit de ses efforts et de son audace, que sa vision est confirmée par des retours économiques favorables, un curieux phénomène se produit. Notre entrepreneur a tendance à passer en « mode défensif ». Ses envies de conquêtes et de progrès se transforment en besoin de maintenir le statu quo pour préserver ses acquis.
Au lieu de continuer à viser la gagne, à innover, à prendre des risques et surprendre son marché, il s’attache (trop !) à ses victoires passées. Et c’est une excellente façon de finir par planter son entreprise.
Mon conseil :« Garder ce que j’ai » n’est pas un objectif stratégique sain pour une entreprise. Bien sûr, préserver ce que vous avez bâti est essentiel… Tant que cet état d’esprit ne vous fait pas manquer de nouvelles opportunités et perdre les qualités qui ont amené vos premiers succès.
Bref, gardez un œil sur le rétro mais allez de l’avant… au risque de devenir obsolète.
6. Vouloir tout contrôler et maîtriser
La plupart des entrepreneurs que je connais ont du mal à « lâcher la bride ». Je dois l’avouer, je n’ai pas moi-même la délégation facile !
Problème : lorsque vous voulez garder le contrôle sur toute votre activité, vous limitez de facto la croissance de votre entreprise.
Vous « plafonnez » votre société en la limitant à ce que vous pouvez contrôler, en la réduisant à VOS idées, à VOTRE capacité à créer et à mettre en œuvre les projets. Bref, vous passez à côté de la créativité, de la clairvoyance, des compétences de votre équipe.
Par ailleurs, ce comportement démotive votre équipe. Quoi de plus décourageant qu’un environnement où l’on en peut jamais laisser libre cours à ses idées, sa façon de faire, sa sensibilité ?
Mon conseil : n’hésitez pas à déléguer. Même si ça vous fait peur. Même si ça vous éjecte de votre zone de confort. Embauchez des employés ou des prestataires doués, donnez-leur des objectifs clairs et laissez-leur assez de liberté pour exprimer leurs talents.
7. Se focaliser sur les heures de travail au lieu des résultats
Compter de manière obsessionnelle ses heures de travail ou celles de ses employés, au lieu de s’intéresser aux résultats est une erreur que commettent nombre de chefs d’entreprise.
Nous enchaînons les rendez-vous plus ou moins pertinents, nous traitons 50 ou 100 e-mails juste parce que nous les recevons, nous accumulons les projets lancés en parallèle… Pourquoi ? Parce qu’on est au bureau dix ou douze heures par jour et qu’il faut donc bien s’occuper !
Pourtant les résultats ne suivent pas, nous n’atteignons pas les objectifs fondamentaux…
Idem pour ses employés, on les occupe, on veut qu’ils soient là tant d’heures par semaine, pourtant les actions vraiment importantes ne sont pas prises, les objectifs clés ne sont pas tenus…
Mon conseil : une façon bien plus efficace de gérer votre entreprise est d’être plus flexible avec vos employés… et avec vous-même ! Passer 10 heures au bureau chaque jour est inutile si les résultats ne suivent pas (c’est ce que les anglo-saxons appellent le « face-time », on montre sa tête au bureau mais on ne fait rien de bien).
Vous devez au contraire vous focaliser sur les résultats. Donnez à votre équipe des objectifs clairs et motivants et une deadline. Non seulement, ils ont plus de chances d’atteindre ces objectifs, mais ils seront plus épanouis dans un travail mieux adapté à leur style de vie.
Traitez-vous de la même façon, vous serez vous-même plus épanoui et efficace.
Par Boris
1. Ne pas parvenir à s’adapter au changement
Beaucoup d’entrepreneurs lancent un produit, une solution, un service qui répond à un besoin ou apporte une solution à un segment de leur marché. Et ils le font très bien… pendant un temps.
Mais les marchés changent. Les besoins des clients changent. Les solutions techniques changent. Ce changement est encore plus fréquent si vous travaillez dans le web ou les nouvelles technologies.
C’est là que la machine coince : les dirigeants de petites entreprises peinent à évoluer avec leur marché. Leur produit ou service, jadis si pertinent, s’éloigne progressivement du besoin des clients. L’entreprise est « larguée ».
Mon conseil : restez toujours à l’écoute de votre marché. Veille concurrentielle, veille technologique, sondages de vos prospects et clients doivent entrer dans vos tâches régulières.
Par ailleurs, soyez honnête avec vous-même. Veillez à ne pas vous attacher à un produit, une technologie ou une technique de marketing caduques, par peur du changement ou par crainte de vous remettre en question.
2. Sous-estimer l’importance de la culture d’entreprise
Beaucoup d’entrepreneurs pensent que créer un produit génial, qui résout un vrai problème, suffit pour réussir.
Pour une minorité – ceux qui peuvent fabriquer et distribuer leur produit ou service seul – c’est une réalité.
Mais pour tous les autres… Dès lors que vous devez embaucher pour vous développer, vous devez aussi consacrer du temps à définir une culture d’entreprise.
Mon conseil : si vous n’êtes pas convaincu de l’importance de la culture, lisez « L’entreprise du bonheur » de Tony Hsieh.
Le fondateur de Zappos, revendu pour un milliard de dollars (non ceci n’est pas une faute de frappe !) à Amazon, considère que la culture d’entreprise qu’il a créée est le premier facteur de succès de sa société.
3. Travailler trop, ne pas réfléchir assez
Il y une sorte de code d’honneur chez les entrepreneurs. L’une de ces règles tacites dit que le chef d’entreprise doit accumuler frénétiquement les heures de travail pour accomplir sa mission.
Soyons réaliste, ce n’est pas faux. Surtout durant les premières années d’activité, rien ne remplace le travail acharné pour développer son entreprise.
Néanmoins, les meilleures idées nous viennent quand nous ne sommes PAS en train de travailler. Ces idées salvatrices, ces « éclairs de génie », ces solutions tant espérées, apparaissent toujours pendant une période de pause. C’est lorsque l’on prend le temps pour le repos et la réflexion que la lucidité, la clairvoyance, la créativité viennent souffler leurs bons conseils à notre oreille.
Mon conseil : au lieu de vous focaliser sur le nombre d’heures que vous faites, comme si vous pointiez à l’usine, prenez du recul et laissez-vous le temps de réfléchir.
Consacrez un peu de temps chaque jour à la réflexion, à l’analyse. Et réservez-vous des périodes plus longues de repos au cours de l’année pour permettre à vos meilleures idées de remonter à la surface de votre conscience… au lieu de les noyer dans une frénésie d’activité.
4. Trop miser sur sa volonté et sa discipline
A son démarrage, une petite entreprise est presque toujours portée par la volonté sans faille de son ou ses dirigeants.
Tant que toutes les tâches sont gérables par cet individu ou cette équipe restreinte, l’entreprise continue de grandir.
Mais de manière inévitable, arrive un moment où le fondateur est dépassé par le flux d’activité.
Pour que votre entreprise atteigne son potentiel, elle devra donc reposer sur des process clairs, systématiques,… et – oui, vous vous en doutez – qui pourront être exécutés par d’autres.
Mon conseil : lorsque vous atteignez ce moment critique où votre volonté seule ne suffit plus à propulser votre entreprise vers l’avant, il est sérieusement temps de penser votre boîte en termes de process et d’équipe !
5. Etre uniquement en mode « défensif »
Lorsque qu’un entrepreneur lance sa société, il est plein d’une saine agressivité, il va de l’avant, innove, crée, tente…
Mais lorsque sa stratégie paie enfin, qu’il récolte le fruit de ses efforts et de son audace, que sa vision est confirmée par des retours économiques favorables, un curieux phénomène se produit. Notre entrepreneur a tendance à passer en « mode défensif ». Ses envies de conquêtes et de progrès se transforment en besoin de maintenir le statu quo pour préserver ses acquis.
Au lieu de continuer à viser la gagne, à innover, à prendre des risques et surprendre son marché, il s’attache (trop !) à ses victoires passées. Et c’est une excellente façon de finir par planter son entreprise.
Mon conseil :« Garder ce que j’ai » n’est pas un objectif stratégique sain pour une entreprise. Bien sûr, préserver ce que vous avez bâti est essentiel… Tant que cet état d’esprit ne vous fait pas manquer de nouvelles opportunités et perdre les qualités qui ont amené vos premiers succès.
Bref, gardez un œil sur le rétro mais allez de l’avant… au risque de devenir obsolète.
6. Vouloir tout contrôler et maîtriser
La plupart des entrepreneurs que je connais ont du mal à « lâcher la bride ». Je dois l’avouer, je n’ai pas moi-même la délégation facile !
Problème : lorsque vous voulez garder le contrôle sur toute votre activité, vous limitez de facto la croissance de votre entreprise.
Vous « plafonnez » votre société en la limitant à ce que vous pouvez contrôler, en la réduisant à VOS idées, à VOTRE capacité à créer et à mettre en œuvre les projets. Bref, vous passez à côté de la créativité, de la clairvoyance, des compétences de votre équipe.
Par ailleurs, ce comportement démotive votre équipe. Quoi de plus décourageant qu’un environnement où l’on en peut jamais laisser libre cours à ses idées, sa façon de faire, sa sensibilité ?
Mon conseil : n’hésitez pas à déléguer. Même si ça vous fait peur. Même si ça vous éjecte de votre zone de confort. Embauchez des employés ou des prestataires doués, donnez-leur des objectifs clairs et laissez-leur assez de liberté pour exprimer leurs talents.
7. Se focaliser sur les heures de travail au lieu des résultats
Compter de manière obsessionnelle ses heures de travail ou celles de ses employés, au lieu de s’intéresser aux résultats est une erreur que commettent nombre de chefs d’entreprise.
Nous enchaînons les rendez-vous plus ou moins pertinents, nous traitons 50 ou 100 e-mails juste parce que nous les recevons, nous accumulons les projets lancés en parallèle… Pourquoi ? Parce qu’on est au bureau dix ou douze heures par jour et qu’il faut donc bien s’occuper !
Pourtant les résultats ne suivent pas, nous n’atteignons pas les objectifs fondamentaux…
Idem pour ses employés, on les occupe, on veut qu’ils soient là tant d’heures par semaine, pourtant les actions vraiment importantes ne sont pas prises, les objectifs clés ne sont pas tenus…
Mon conseil : une façon bien plus efficace de gérer votre entreprise est d’être plus flexible avec vos employés… et avec vous-même ! Passer 10 heures au bureau chaque jour est inutile si les résultats ne suivent pas (c’est ce que les anglo-saxons appellent le « face-time », on montre sa tête au bureau mais on ne fait rien de bien).
Vous devez au contraire vous focaliser sur les résultats. Donnez à votre équipe des objectifs clairs et motivants et une deadline. Non seulement, ils ont plus de chances d’atteindre ces objectifs, mais ils seront plus épanouis dans un travail mieux adapté à leur style de vie.
Traitez-vous de la même façon, vous serez vous-même plus épanoui et efficace.
Par Boris
source : maboitecartonne.com