Nous avons eu l’immense plaisir d’écouter notre invité prestigieux, Marc de Basquiat, que nous remercions chaleureusement, économiste français, cadre supérieur dans le privé et Président de l’AIRE (Association pour l’Instauration d’un Revenu d’Existence), sur un sujet d’actualité dans la mesure où, notamment la Suisse votait une semaine après sur ce revenu minimum universel. LE NON l’a emporté à plus de 70 % !
Les entreprises françaises sont confrontées à une faible croissance et des contraintes administratives plus lourdes que leurs consœurs européennes, notamment pour adapter leur effectif à leur réel niveau d’activité. Les entreprises se sentent corsetées, rendant ainsi recrutements ou licenciements plus étudiés et compliqués. Le chômage endémique poursuit sa hausse et la société civile semble se scléroser.
De nombreuses réflexions tous azimuts sont lancées pour savoir comment redonner de la souplesse aux entreprises et ainsi relancer l’emploi et l’économie française : de nouveaux textes de loi sont envisagés, le contrat CDI ré-étudié, de nouvelles primes pour l’emploi imaginées…
Parmi toutes les réflexions engagées, une alternative novatrice (révolutionnaire ?) est étudiée depuis de nombreuses années et retrouve une certaine réalité. Cette question suscite un regain d’intérêt dans les débats actuels : le Revenu Minimum Universel pour tous.
Cette réunion a permis de comprendre tous les enjeux d’une telle réflexion et pour une fois au cours d’un Grand Café de la Gouvernance ®, graphique et analyses techniques à l’appui, l’assistance est entrée de plain-pied dans une approche et une particulièrement technique du sujet.
Distribuer un revenu minimum à chacun, quel que soit sa situation et son niveau de revenu, impose certaines contreparties et impliquent de nombreux changements au plan social (prestations) et de la fiscalité (refonte). Des pays européens se penchent opérationnellement également sur ce sujet et des tests sont en cours de réalisation.
Quelle est la réalité économique de ce Revenu Universel ? Est-ce une utopie sociale ou une alternative crédible pour les entreprises françaises ? En quoi cela rendrait-il de l’agilité économique nécessaire aux entreprises françaises ? Et Quelles en seraient les contreparties sociales ou fiscales ? Qui y gagnerait : l’individu, l’entreprise ou la société française ? Est-ce une solution viable pour résorber le chômage ? Et ce Revenu universel : inciterait il les personnes à vraiment rechercher de un job ?…
Que de questions posées avec un débat engagé et de très nombreux échanges, qui ont du se poursuivre pendant le cocktail, qui clôturait cet évènement.
Sujet Passionnant, pas facile et déconcertant qui mérite incontestablement de poursuivre sur sa lancée !
Daniel CORFMAT
Président